lundi 31 mars 2014

Editeurs, profitez du Cloud pour offrir plus que du SaaS!


Cet article est une revisite de l'article "Editeurs, réinventez votre Business au delà du SaaS" que j'ai posté sur mon Blog du Club Cloud des Partenaires et sur Thoughts on Cloud d'IBM en décembre 2012.
J'y aborde l'évolution des éditeurs de logiciels (ISVs - Independent Software Vendors) vers le Cloud et plus particulièrement vers le SaaS (Software as a Service) et le BPaaS (Business Process as a Service).

 

Retour en 2007 : SaaS ?
En 2007, sous mon impulsion, IBM, Aspaway, Marketor et quelques autres créent le Club Alliances pour aider des éditeurs de logiciels de gestion à développer leur business SaaS ou SaaS Canada Dry* (logiciels hébergés).

A cette époque, le SaaS était tout jeune en France :
  • Salesforce.com n'était pas encore très connu sur le marché français. 
  • On parlait encore d’ASP (Application Service Provider) ou de sa version française, le FAH (Fournisseur d’Applications Hébergées).
  • Aucun MSP (Managed Service Provider, hébergeur, infogéreur…) et aucun gros acteur IT n’articulait une quelconque stratégie Cloud.
  • IBM lançait discrètement sa première initiative Cloud dénommée Blue Cloud, mais n’avait ni vraie proposition IaaS (Infrastructure as a sService), ni PaaS (Platform as a Service) pour éditeurs, ni offre de migration d’applications vers le SaaS.
Nous partagions expérience et expertise pour promouvoir et délivrer des « Solutions as a Service »
Mais, en réalité:
  • Très peu d’éditeurs français proposaient plus qu’une version hébergée de leurs applications client-serveur traditionnelles.
  • Les quelques « SaaS Pure Players » que nous accueillions dans le Club Alliances (TalentSoft, RunMyProcess...) hébergeaient leurs applications SaaS sur des serveurs installés dans un datacenter IBM à Montpellier.
  • Les serveurs étaient dédiés ou virtualisés, facturés parfois en mode Opex, mais avec un engagement de plusieurs années et sans provisioning dynamique, ni self service.
  • On ne parlait pas encore de plateformes Cloud IaaS ou PaaS.
Amazon est arrivé avec du IaaS
Je me souviens de l’entretien téléphonique que j’ai organisé entre le tout premier responsable d’AWS (Amazon Web Services) en Europe et les fondateurs de RunMyProcess qui me pressaient de remplacer leur solution d’hébergement (voir ci-dessus!) par un provisioning Cloud.
Comme IBM n’avait même pas encore lancé ses premières plateforme IaaS/PaaS (SmartCloud Enterprise & SmartCloud Application Services, désormais remplacées - pour le meilleur - par SoftLayer), RunMyProcess avait été « obligé » de lâcher son hébergement IBM pour mieux faire coller une plateforme IaaS (AWS donc) à son application SaaS en mode freemium.

Dès 2009, le SaaS avait gagné ses lettres de noblesse
Sur le marché français :
  • Plusieurs éditeurs historiques faisaient part dans les colloques et autres conférences de leur douloureuse marche vers le SaaS (financement, flux de revenu, rémunération des commerciaux, marketing, partenariats, hébergement...)
  • Le mot Cloud commençait à poindre dans les conversations business de mes collègues IBM et de certains de nos partenaires. 
  • Mais beaucoup n'avaient aucune idée de ce que le Cloud représentait et certains prononçaient encore CLOU-D.
  • Néanmoins, tant les offres Cloud d’IBM et de ses confrères que les programmes de partenariat Cloud commençaient à se développer
Avance rapide à début 2014
7 ans après le démarrage public - au travers d'un 1er Cloud Ecosystem Forum en avril 2008 - du Club Alliances et de son credo « Solutions as a Service » :
  • Plus personne dans la communauté des éditeurs, ni d’ailleurs dans l’écosystème IT en général, ne doute que le Cloud est désormais LE modèle de référence pour la mise à disposition de presque toutes les nouvelles applications et usages de l’IT, ERP y compris.
  • IBM et tous les autres grands fournisseurs IT sont maintenant totalement investis dans le Cloud. Ils ont commencé par faire du Cloud Washing à tour de bras et continuent en acquérant des pure players (eg SoftLayer, désormais an IBM Company !) pour compléter leur portefeuille d’offres Cloud.
  • Les programmes de certifications Cloud ont même commencé à disparaître des discours des grands fournisseurs, tellement le Cloud est devenu pervasif !
  • Sous la pression du Marketing IBM, j’avais moi-même dû en 2011 faire évoluer le Club Alliances vers le Club Cloud des Partenaires pour réunir tous les nouveaux types de partenaires cloud (Cloud Builders, Cloud Infrastructure Providers, Cloud Brokers) au delà des MSP et éditeurs SaaS (Cloud Application Providers).
  • Les éditeurs ont une vraie palette de solutions Cloud pour héberger - et faire infogérer - leurs applications. Voici par exemple un schéma de l'offre de services managés d'Aspaway qui s'appuie sur les Datacenters et les services Cloud (IaaS & PaaS) d'IBM et de SoftLayer pour répondre à tous les besoins d'hébergement applicatif des éditeurs, des intégrateurs et des entreprises.


2014 : Chaque éditeur peut choisir sa voie vers le Cloud...
Un éditeur se tournera vers l’une ou l’autre des solutions d’hébergement Cloud en fonction de :
  • Son niveau de maturité par rapport au SaaS et au Cloud : La plupart des startups et pure players du SaaS exploitent directement les plateformes cloud IaaS ou PaaS proposées par des acteurs spécialisés tels que SoftLayer. Ils en confient l'infogérance à des MSP comme Aspaway.
  • Sa capacité à déployer ses applications sur le Cloud : Des éditeurs en migration vers le Cloud peuvent bénéficier de IaaS ou de PaaS même si leurs logiciels ne sont pas eux-mêmes SaaS pour le moment. Ils sont accompagnés dans le développement de leur Business SaaS par des experts tels qu'Aspaway, Marketor, Innover Plus...
  • Son besoin de continuer à proposer des applications client-serveur traditionnelles : Poussés par leurs clients, les éditeurs "canal historique" doivent au minimum proposer des versions hébergées de leurs solutions. Pour ce faire, la plupart ont recours aux service d'un MSP comme Aspaway pour leur fournir des plateformes dédiées ou mutualisées, les SLA (Service Level Agreement) pertinents et tous les services managés associés (monitoring, administration, backup, sécurité, performance...).
... et se focaliser sur l'évolution de son business d'éditeur...
En s’appuyant sur des MSPs devenus CSPs (Cloud Service Providers) tels qu'Aspaway qui opérent les plateformes IaaS et PaaS dont ils ont besoin, les éditeurs peuvent se concentrer et :
  • Faire en sorte que les applications existantes deviennent « cloud enabled », c’est à dire soient capables d’exploiter intelligemment des plateformes IaaS ou PaaS.
  • Développer et proposer de nouvelles applications « cloud native » ou « cloud centric »
  • Régler les problèmes de financement de leur activité SaaS, de reconnaissance du revenu, de canaux de distribution, de marketing, etc...
  • Intégrer la mobilité, le social business, le big data, le e-commerce... dans leurs solutions
  • Réinventer leur Business plutôt que simplement repenser leur IT!
... en oubliant le Software pour délivrer des résultats Business !
Avec le Cloud, la plupart des éditeurs, et notamment ceux qui s’adressent aux LOBs (Line of Business, départements métiers) et/ou à des secteurs verticaux, peuvent réinventer leur business et passer d’un modèle d’ISV (Independent Software Vendor) à la fourniture de Services Business avec :  
  • des données, contenus et informations utiles à leurs clients
  • la mise à disposition de meilleures pratiques (venant entre autres de l’analyse de l’usage de leurs logiciels par leurs clients...)
  • des ressources humaines fournies et facturées as a service,
  • des services et solutions d’autres fournisseurs partenaires (notamment au travers d'API)
En fournissant plus que du logiciel, fut il as a service, ils deviennent des prestataires de BPaaS (Business Process as a Service) et aident leurs clients à obtenir des résultats Business (Business Outcomes).

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Loic Simon
IBM Business Development, Aspaway

lsimon@aspaway.fr 
+33 6 76 75 40 71
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