jeudi 15 novembre 2012

Sage confie l'hébergement de ses solutions à Aspaway


Aspaway, le spécialiste de l’hébergement à valeur ajoutée et du Cloud, vient d’être référencé par Sage comme hébergeur de l’ensemble de ses solutions auprès de son réseau d’intégrateurs et de distributeurs. Avec cette nomination, Aspaway met donc à la portée du réseau la meilleure offre d’hébergement du marché – l’offre IBM.

Depuis plus de 12 ans, Aspaway héberge les solutions Sage pour le compte des intégrateurs, distributeurs mais aussi pour les clients finaux PME PMI et filiales de grands groupes. Plus qu’un offreur d’infrastructures, Aspaway se positionne réellement comme le partenaire des intégrateurs, distributeurs Sage en mettant à leur disposition son expertise technique et son accompagnement commercial tout en leur apportant des solutions pour leurs clients et prospects.

En plus des 12 années d’expérience dans l’hébergement des solutions Sage, Aspaway dispose de compétences internes en Gestion de Bases de Données (DBA) qu’elle peut mettre à disposition des distributeurs ou revendeurs dans le cadre d’amélioration de performance. Aspaway peut également mettre à disposition des partenaires Sage des portails personnalisés, via son portail Cloud.

Au regard de la criticité et la sensibilité des applications et des données des clients, Aspaway propose de les héberger, de les maintenir, de les superviser et de les piloter sur des environnements sécurisés et localisés dans les datacenters IBM de Montpellier et de Clichy.

Didier Bonjour, Directeur Commercial Aspaway:

Depuis plus de 10 ans, nous nous positionnons comme un spécialiste des solutions SaaS et proposons des infrastructures industrielles et des niveaux de service de premier plan. Nous sommes l’un des rares experts à héberger les offres Sage depuis de nombreuses années. Nous sommes fiers d’avoir été sollicités par Sage et d’avoir obtenu « l’agrément hébergeur » annoncé par l’éditeur à l’occasion de Sage Expo.  Notre volonté est de proposer aux intégrateurs Sage la meilleure offre d’hébergement Cloud en réponse aux problématiques SaaS qu’ils peuvent rencontrer .


Pour plus d’informations, contacter Laurent DESEGHER, Aspaway au 01 46 67 88 88

mardi 13 novembre 2012

CPI : Progiciels de relation client-banque

Le système bancaire n’a jamais cessé d’évoluer et de se développer. Depuis 1988 et l’arrivée de son nouveau dirigeant, CPI s’est tournée vers la fabrication de logiciels assurant la relation client-banque.


En 2011 France Télécom annonce l’arrêt de « Transpac », le réseau qui constituait encore à l’époque le lien entre 90 000 entreprises et leurs banques, notamment pour les moyens de paiements, la monétique et les communications des terminaux cartes bancaires. Les deux nouvelles technologies sont aujourd’hui Swift ou Ebics. Philippe Geneslay, le dirigeant de CPI a donc mis en place trois outils répondant chacun à des demandes spécifi ques. Le premier sert à la gestion des paiements et de la trésorerie (CUBICUS), le second à la gestion de pouvoirs bancaires (HEPATUS), et le dernier est une solution de remise de chèques à l’encaissement (ADIORYX). Toutes ces solutions allient effi cacité et productivité à travers des interfaces intuitives. Mais la réelle valeur ajoutée de la société est tout simplement sa manière d’appréhender sa relation avec ses clients.


Une entreprise familiale
Comme nous l’explique Philippe Geneslay, sa structure légère s’appuie sur les relations de confi ance qu’elle développe avec ses clients : « Nous avons l’avantage de notre inconvénient. Nous sommes une petite entreprise (7 salariés) et cela nous permet d’être très réactifs et très proches de nos clients, afi n de se diff érencier des autres entreprises proposant le même type de logiciels, mais qui, ayant une structure plus imposante, auront plus de mal à réagir sur des besoins spécifi ques. » CPI met donc un point d’honneur à nouer des liens privilégiés avec ses clients : « Chez nous, pas de hotline externalisée, pas de développement logiciel hors de nos murs. Nous connaissons nos clients et eux nous connaissent personnellement ». Du coup, l’entreprise les inclut également dans sa démarche de développement, car ce sont eux qui connaissent le mieux les besoins et leurs évolutions. Une fois cette confi ance établie, la société de Philippe Geneslay propose une off re complète, de A à Z, de la conception du produit à son utilisation par les opérateurs.



Une offre globale
« Nous installons nous-mêmes nos clients et assurons également la formation des utilisateurs, ce qui nous permet de garder la maitrise sur l’ensemble du processus. » souligne le dirigeant de CPI. Cela a un autre avantage non négligeable : « connaissant déjà l’environnement et les utilisateurs, on peut assurer à nos 1000 clients une maintenance plus personnalisée et effi cace. » CPI garde ainsi le contrôle sur son produit, et fi délise par la même sa clientèle, qui peut choisir d’utiliser la solution en mode SaaS, ou en acquisition.
Les prochains défi s pour CPI sont liés aux besoins constants d’innovations : le domaine de la relation banques/entreprises évolue en permanence selon des facteurs liés à la technologie, à la règlementation et au métier luimême.
« La relation privilégiée que nous entretenons avec nos clients et nos partenaires banquiers nous permet d’anticiper des demandes parfois très spécifi ques et souvent communes à la majorité des entreprises. » nous dit Philippe Geneslay. C’est cette remise en question permanente qui fait la force de CPI...

lundi 12 novembre 2012

Editeurs de logiciels : cap vers le SaaS


Beaucoup de questions se posent toujours sur le SaaS (Software as a Service). Les clients finaux et les éditeurs sont souvent perdus du fait de l’abondante terminologie autour du sujet : IaaS, PaaS, SaaS, Cloud... Mais au-delà de la confusion, le SaaS reste un enjeu très concret pour les éditeurs de logiciels qui hésitent encore à passer le cap et se demandent avant tout comment réaliser cette transition vers le mode SaaS avec le plus de fluidité possible.

Avant tout, revenons sur l’évolution du mode de délivrance SaaS.

Le concept n’est pourtant pas neuf. Dès 1961, John McCarthy, chercheur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), évoquait la « consommation » future de l informatique à la manière de l’électricité. Cette prédiction s’est avérée exacte avec le développement au tournant du XXIe siècle de l’activité d’ASP (Application Service Provider ou Fournisseur d’Application Hébergée, FAH), qui consiste à fournir grâce à Internet un accès à des solutions hébergées et managées à distance.

Le Software as a Service (SaaS) en est l’héritier direct ; il s’appuie sur les technologies de virtualisation, le service délivré est optimisé via Internet, grâce à une généralisation du développement logiciel dans une optique web plutôt que client/serveur. Le mode SaaS permet une facturation non seulement sous forme d’abonnement, mais également à la consommation d’unité d’œuvre et cela de manière élastique. Ce modèle de fourniture de solutions logicielles s’inscrit comme une des strates du cadre global qui est le Cloud Computing (l’informatique dans le nuage) qui place sur des serveurs distants virtualisés des traitements informatiques traditionnellement situés sur un poste de travail ou un serveur local. Les serveurs, la virtualisation et l’hébergement sont au cœur de ces modèles.

Si les offres d’hébergement des plus grands acteurs internationaux sont aujourd’hui l’apanage des grands comptes, ces mêmes acteurs internationaux ont néanmoins compris l’importance de proposer leurs services aux PME via des partenaires hébergeurs « nationaux ».

Avant de lancer son projet, pour un éditeur de solutions, il convient de se poser de bonnes questions : Comment avoir un message clair en interne et en externe ? Comment construire une offre ? Comment en faire un succès commercial ? Comment rémunérer les commerciaux ? Comment ne pas tuer son business traditionnel ? Comment faire cohabiter ses offres SaaS et licence ? Bref, comment mettre en place une véritable stratégie SaaS ?
LeSaaS, sera-t-il un tournant inévitable de l’univers progiciel ou une alternative au marché de la solution classique (on-premise) ? Le fort potentiel decroissance de ce nouveau mode de distribution des solutions professionnelles accélère considérablement la réflexion des éditeurs sur le passage de leursproduits vers le mode « solutions à la demande ». La part du SaaSdevrait atteindre 60 % du marché de l’IT en France d’ici à 2020 d’après le cabinet de conseils Pierre Audoin Consultants.

Le métier premier de l’éditeur est de proposer une solution toujours plus riche fonctionnellement, en adéquation avec les attentes de son marché. Rares sont les éditeurs qui prennent le risque d’héberger eux-mêmes leur solution SaaS. En effet, il est clair que délivrer un service d’hébergement, et les garanties associées, est une activité très différente de celle de l’édition de logiciel.

La majorité des éditeurs préfère donc confier cette activité à des professionnels de l’hébergement informatique, rapidement considérés comme partenaires stratégiques de leur offre SaaS. Mais encore faut-il les identifier et établir des critères de choix pertinents afin de s’assurer de la qualité du service et de la pérennité de l’offre. Il est donc nécessaire de soulever le voile sur les aspects à la fois techniques et économiques auxquels sont systématiquement confrontés les éditeurs dans leur démarche vers le SaaS. Cette démarche nous semble être un véritable prérequis avant de se lancer dans l’aventure.

Au regard de ces éléments, le partage d’expérience et de pratiques industrielles est un axe clé pour mettre en place son projet de SaaS.

Michel THEON, Président Directeur Général d’Aspaway